Nos bénévoles formé·e·s et empathiques sont disponibles pour vous écouter et vous soutenir.
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1 (855) 909-9038 , option 1Notre équipe d’intervenant·e·s spécialisé·e·s répond à vos questions sur les identités de genre, les parcours de transition, les aspects légaux et médicaux, les questions de santé mentale, les relations interpersonnelles, etc.
Il n’y a pas de réponse facile à cette question. Ultimement, il n’y a que vous pour y répondre.
Cela étant dit, se poser la question indique généralement qu’on a besoin d’aide ou d’information pour y arriver. Ou des deux.
Un obstacle pour aller chercher du soutien peut être la transphobie intériorisée. Il s’agit de croyances négatives envers la transidentité qui ont été assimilées. Ces croyances peuvent affecter les pensées et les jugements d’une personne envers elle-même.
Parfois, les questionnements peuvent surgir si une personne a des caractéristiques qui ne correspondent pas à la « norme » attendue de son genre assigné à la naissance.
Par exemple, une personne assignée au genre masculin pourrait avoir des intérêts qui sont considérés typiquement féminins, ou vice versa.
Quelle que soit la raison de ce questionnement, vous n’avez pas à rester seul·e avec vos réflexions. Il est possible d’obtenir de l’information pertinente sur le sujet auprès de personnes qui comprennent ces réalités et qui ont une attitude positive envers celles-ci. Que ce soit indirectement, comme par la lecture ou l’écoute de vidéos, ou directement, en parlant avec d’autres personnes, il est bénéfique de briser l’isolement et d’aller chercher de l’information.
D’ailleurs, ATQ offre des groupes de soutien dans lesquels il est possible de parler et d’écouter d’autres personnes vivant des réalités similaires. Le but de ces rencontres est de vous aider à cheminer dans vos questionnements dans un environnement bienveillant et respectueux.
Il n’y a aucune obligation de faire quoi que ce soit au cours d’une transition.
Que ce soit au niveau de la transition médicale, sociale ou légale, le choix d’entreprendre des démarches revient à la personne qui fait une transition. Ce choix devrait correspondre à son identité de genre et à ses besoins.
Même si ça a pu être le cas par le passé, il n’existe plus de narratif commun autour des transitions aujourd’hui. Chacun·e peut transitionner comme bon lui semble, de façon libre et flexible. Par exemple, il est désormais possible d’avoir une chirurgie d'affirmation de genre, sans préalablement prendre d’hormones.
Pour l'hormonothérapie, la lettre n'est plus obligatoire, mais est souvent demandée malgré tout par les professionnel·le·s de la santé.
Il est aussi bon de noter qu’une lettre de recommandation est toujours obligatoire pour une chirurgie d’affirmation de genre.
Même si cette question est souvent posée, elle est malheureusement trop vague pour y donner une réponse précise. Une « transition » est en fait une somme d’actions, de procédures et d’étapes possibles pour une personne.
Aucune étape n’est obligatoire. Certaines étapes, quant à elles, nécessitent des démarches au préalable.
Ceci étant dit, il est possible de répondre à certaines questions sur des étapes plus précises, comme :
les interventions chirurgicales, dont les chirurgies d’affirmation de genre.
Il est important de ne pas rester seul·e avec vos questions si vous êtes encore en questionnement et que vous avez besoin d’informations pour vous aider à mieux vous situer et vous comprendre. Vous pouvez, entre autres :
Rejoindre des communautés en ligne et sur les réseaux sociaux, qui prennent diverses formes;
Rencontrer quelqu’un capable de vous offrir de la relation d’aide et/ou de répondre à vos questions : rencontrer un·e thérapeute transaffirmatif·ve ou participer à une rencontre individuelle avec un·e intervenant·e d’ATQ.
Participer à des groupes de soutien offerts par plusieurs organismes communautaires, comme les groupes de soutien d’ATQ.
Les transitions médicale, sociale et légale sont de grandes catégories qui définissent différents aspects de la transition de genre.
La transition médicale concerne ce qui touche à la médecine. On y retrouve donc toutes les chirurgies d’affirmation de genre (terme souvent utilisé pour les chirurgies génitales et la mastectomie). Elle inclut aussi toute autre chirurgie qui modifie le corps d’une personne pour lui permettre de sentir que son corps correspond bien à son identité de genre. La transition médicale inclut aussi l’hormonothérapie et les bloqueurs de puberté.
La transition sociale touche à tout ce qui est lié aux interactions avec les autres, en société. Le coming out, c’est-à-direl’annonce volontaire de son identité de genre, en fait partie. Les changements à l’apparence qui ne touchent pas au domaine médical comme les vêtements, les cheveux, le maquillage et tout autre moyen de modifier son apparence et d’être perçu·e différemment en font aussi partie.
La transition légale, quant à elle, touche aux informations reconnues par le gouvernement au sujet de l’identité de la personne, à savoir le prénom et la mention de sexe. Cette information est tout d’abord associée au certificat de naissance, puis à tout autre dossier dans lequel le nom de la personne et sa mention de sexe peuvent se retrouver.
Tout dépend de quel type de transition il est question.
Pour la transition sociale, il n’y a pas vraiment d’âge. Pour les plus jeunes en particulier, l’acceptation et l’attitude des parents et du milieu social peuvent être des éléments vitaux à considérer.
La transition légale est possible à tout âge, mais il y a certaines restrictions pour les personnes mineures. Une reconnaissance par un·e professionnel·le de la santé approprié·e et possiblement l’accord des parents peut être requise. Consultez le site de Juritrans pour plus d’informations.
Pour la transition médicale, il y a quelques âges minimaux à considérer :
Pour l’hormonothérapie, l’âge minimal est de 16 ans au Québec;
Pour la mastectomie (ablation des seins), l’âge minimal est de 16 ans au Québec. La demande peut être initiée avant;
Pour les chirurgies génitales, le WPATH recommande au minimum l’âge de la majorité légale, soit 18 ans au Québec.
Il faut aussi considérer les délais d’évaluation et les délais administratifs pour avoir accès à ces soins.
Le WPATH (World Professional Association for Transgender Health) est un organisme international qui travaille à développer et améliorer des standards de soins pour les personnes trans et non binaires.
Il faut faire une demande de changement de nom et/ou de changement de la mention de sexe au Directeur de l’état civil du Québec.
Le formulaire à remplir et le traitement de la demande diffèrent selon l’âge de la personne qui présente la demande : moins de 14 ans, entre 14 et 17 ans et 18 ans et plus. Pour plus d’informations, consultez le site de Juritrans.
En premier lieu, il est important de faire la distinction entre les bloqueurs de puberté et l’hormonothérapie.
Les bloqueurs de puberté servent à ralentir la puberté, à un point tel que c’est comme si elle était arrêtée. Ceux-ci permettent à une jeune personne trans ou en questionnement sur son genre d’éviter de subir des changements corporels non désirés et de diminuer la détresse liée à ceux-ci. L’âge pour débuter ce traitement est lié aux premiers signes du début de la puberté chez la personne (le stade de Tanner 2, en termes médicaux) et peut donc varier autour de 9 à 14 ans. L’âge moyen est d’environ 11-12 ans.
L’hormonothérapie sert à fournir au corps des hormones féminisantes ou masculinisantes qu’il ne peut pas lui-même produire en quantité suffisante. Avec l’hormonothérapie, la personne peut notamment développer des caractéristiques physiques ou physiologiques. Cependant, il est à noter que l’hormonothérapie peut également causer des effets secondaires non désirés.
Il est difficile de nommer un âge minimal pour l’hormonothérapie puisque ce traitement est lié à la puberté, un processus qui est lui-même variable dans le temps. Dans la plupart des cas, au Québec, la médecine semble viser 16 ans comme âge minimal, avec possibilité d’ajustements selon les cas précis.
Notons que le modèle de consentement éclairé est celui qui est de plus en plus mis de l’avant aujourd’hui pour l’hormonothérapie.
L’approche du consentement éclairé vise à ce que la décision sur le traitement soit prise par la personne elle-même, dans le respect de son droit à l’autodétermination et de son autonomie corporelle.
Il est donc question de fournir de l’information sur le ou les traitements en question, comme :
les effets possibles;
la réversibilité, la semi-permanence ou la permanence de certains effets;
les risques potentiels, comme la perte de fertilité et la possibilité de préserver des gamètes (ovules ou spermatozoïdes);
la possibilité de regrets.
Il est également important de fournir des réponses ou des références pour répondre aux questions de la personne qui considère un ou des traitements.
Selon le cas et si c’est désiré, il peut aussi y avoir un accompagnement en relation d’aide ou de la thérapie pour aider la personne à approfondir ses questionnements. Cette partie devrait être un choix offert à la personne et non une obligation.
Cette approche s’inscrit dans une vision non pathologisante de la transition de genre, c’est-à-dire l’acceptation de « l’être trans » comme manière valide d’être au monde.
Cette approche s’éloigne des pratiques où les professionnel·le·s décidaient soi-même si la personne était trans ou non, une position très liée à la normativité et à la pathologisation de l’identité de genre.
Finalement, nommons que cette approche moderne est appelée à évoluer, à s’améliorer et à se peaufiner avec le temps.
Il faut consulter un·e médecin ou un·e endocrinologue pour débuter un tel traitement.
Au Québec, l’approche la plus utilisée pour débuter l’hormonothérapie est celle du consentement éclairé.
Il est également possible que le personnel médical demande une lettre de recommandation pour l’hormonothérapie.
Il faut rencontrer une personne qualifiée qui peut fournir une telle lettre. Il suffit habituellement d’une rencontre pour l’obtenir, mais cela peut varier selon les situations.
Pour cela, vous pouvez trouver un·e thérapeute transaffirmatif·ve.
Vous pouvez aussi planifier une rencontre individuelle avec un·e intervenant·e d’ATQ. Pour cela, vous devez spécifier dans votre demande que vous souhaitez obtenir une lettre de recommandation.
Tout dépend des effets dont il est question.
Essentiellement, le corps réagit aux hormones comme il le fait au cours de la puberté.
Le rythme des changements est donc difficile à prédire avec exactitude et varie selon plusieurs facteurs : les taux d’hormones atteints, la génétique de la personne, etc.
Cela étant dit, il existe des ressources qui peuvent vous donner une idée globale des effets de l’hormonothérapie. Vous pouvez trouver une bonne source d’information à ce sujet sur le site Transitionner.info.
Tout d’abord, il est important de mentionner qu’une transition médicale ne se limite pas qu’aux chirurgies génitales (vaginoplastie, phalloplastie, métaïdoplastie) et à la mastectomie. Ces chirurgies sont couvertes par le système de santé québécois, mais il y a un processus administratif et un temps d’attente pour y avoir accès.
Il existe également plusieurs chirurgies plastiques en dehors de celles-ci, pour les personnes qui ont les moyens financiers pour y accéder, puisque ces interventions peuvent être dispendieuses.
Les chirurgies génitales et la mastectomie sont, entre autres, offertes par GrS Montréal, ici même au Québec. Pour ces chirurgies, il faut obtenir une lettre de recommandation d’un·e professionnel·le qualifié·e, souvent des sexologues ou des psychologues.
L’obtention de cette lettre prend généralement quelques rencontres, ce qui peut varier légèrement selon les professionnel·le·s et selon la situation de la personne qui demande la lettre.
Finalement, certains critères liés à la santé physique sont pris en compte par les chirurgien·ne·s et des tests médicaux peuvent être demandés.
Au Québec, une personne ne peut pas vous discriminer ou vous harceler en raison de votre identité de genre ou de votre expression de genre, y compris en milieu de travail.
En effet, la Charte des droits et libertés de la personne interdit à tou·te·s :
de vous traiter différemment en raison de votre identité de genre ou de votre expression de genre;
de vous faire des commentaires offensants et répétés liés à votre identité de genre ou votre expression de genre;
d’avoir des comportements offensants et répétés envers vous liés à votre identité de genre ou votre expression de genre.
Si vous vivez de la discrimination au travail et que vous désirez obtenir plus d’informations sur les recours à votre disposition, nous vous invitions à contacter la Commission des droits de la personne.
Il est aussi possible de renseigner votre employeur·se sur ses devoirs et sur les façons de créer un environnement positif et respectueux des personnes trans et non binaires. Le guide Intégrer les personnes trans en milieu de travail peut être un bon outil à cette fin.
Une liste de professionnel·le·s transaffirmatif·ve·s se trouve sur le site de l’Institut pour la santé trans, dans la section des ressources.
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